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Le 24 novembre, le Gouvernement Français, par l’intermédiaire de son Président Emmanuel Macron, a annoncé que les salles de sport, clubs de fitness et studios devraient rester fermés jusqu’au 20 janvier. Pour l’industrie du fitness français qui avait déjà dû suspendre ses activités durant plusieurs mois au printemps dernier, c’est un véritable coup de massue .
Bien entendu, certains propriétaires d’entreprise de fitness se sont très vite adaptés en changeant leur modèle d’entreprise et en adoptant le numérique . Ils ont ainsi pu proposer du contenu en ligne allant des programmes d’entraînement personnalisés aux cours virtuels. Tout cela rendu possible grâce à l’application mobile de fitness fournie par Virtuagym. Sur le long terme cela se traduira par des clients fidèles, un flux régulier de revenus et une communauté engagée qui attirera encore plus de membres.
Néanmoins un décret datant du 29 octobre 2020 autorise certains clubs et salles de sport à ouvrir leurs établissements pour les personnes dites prioritaires. Cela concerne :
- Les étudiants STAPS
- Les personnes en formation continue ou professionnelle dans le domaine du sport
- Les éducateurs sportifs
- Les sportifs professionnels, de haut niveau et espoirs
- Les personnes pratiquant sur prescription médicale
- Les personnes en situation de handicap
Les séances doivent se poursuivre dans le respect des règles sanitaires . Le port du masque reste obligatoire pour accéder et circuler à l’intérieur du club.
De plus, ces privilégiés doivent se rendre dans votre établissement munis d’une attestation. A cette occasion, le Ministère Chargé des Sports a mis en place une dérogation spéciale.
Les sportifs de haut-niveau peuvent se rendre à la salle de sport
Il s’agit de l’une des nouveautés par rapport au premier confinement : le Gouvernement autorise tous les sportifs professionnels, de haut-niveau et espoirs à se rendre dans leur établissement de fitness. Ces derniers peuvent être accompagnés de leurs partenaires d’entrainements.
L’État considère une personne comme sportif professionnel, un compétiteur de haut niveau qui consacre une grande partie de son temps à la pratique d’une discipline sportive qu’elle soit collective ou individuelle et qui vit des revenus issus de ce sport.
« Les sportifs de haut niveau et les sportifs professionnels pourront continuer à s’entraîner. Et ils pourront aussi continuer à faire des compétitions puisque les déplacements pour raisons professionnelles sont autorisés », a déclaré la ministre déléguée aux Sports, Roxana Maracineanu
Cette dérogation concerne également le personnel dont la présence est nécessaire au bon déroulement des activités sportives dont les coachs et les employés à l’accueil.
Par ailleurs, toute personne suivant une formation ou des études dans le domaine du sport peut se rendre à la salle de sport dans le cadre de son cursus. De même, étant donné que le sport pédagogique se poursuit en milieu scolaire, les éducateurs sportifs ont “l’obligation” de se maintenir en forme et ont donc également l’opportunité de se rendre dans leur salle de sport. Attention une preuve (inscription ou diplôme) est nécessaire pour pouvoir y accéder.
Les personnes munies d’une ordonnance médicale peuvent se rendre à la salle de sport
Autre nouveauté, les personnes pratiquant le sport dans le cadre d’une rééducation ou victime d’un handicap physique ou d’une maladie chronique peuvent continuer à se rendre dans leurs établissements et ceux-ci doivent rester ouverts pour ces membres. Une ordonnance médicale prescrite par un médecin est nécessaire. En revanche, les personnes munies d’un certificat d’aptitude au sport sont refusées.
En cette période compliquée, il est essentiel que les sportifs maintiennent une activité physique régulière . En effet, Il est prouvé depuis de longues années, que le sport agit comme un traitement et est bénéfique pour le bien-être physique et moral en augmentant le niveau d’énergie et le système immunitaire. Une activité physique régulière et encadrée permet de prévenir de nombreuses maladies chroniques comme les maladies cardiovasculaires, le diabète ou l’obésité.
Récemment, Hugo Braam, le CEO de Virtuagym, déclarait : “Nous avons vu que la COVID-19 frappe plus durement les personnes en surpoids ou ayant un système immunitaire plus faible, je pense donc qu’il est temps pour les gouvernements de commencer à intégrer l’industrie du fitness comme solution au problème. Surtout depuis que notre industrie enrichit son offre avec des services numériques, elle est parfaitement positionnée pour avoir un impact sur la santé et le niveau d’immunité de la population.”
Sur le site du Ministère chargé des sports, il est stipulé que les salles de sport privées sont fermées à l’exception des publics prioritaires. Dans certaines salles, cela peut représenter jusqu’à 30% des membres !
Pour les salles de sport cela n’aidera pas à éviter les pertes colossales dont elles seront victimes dans les mois à venir mais l’idée est de permettre aux personnes mentionnées ci-dessus d’éviter le décrochage sportif pouvant les mettre en difficulté mais également de préserver un lien social, si important et si rare aujourd’hui.
